L’imitation est la plus belle forme de flatterie, dit-on. Si c’est le cas, le Toyota Highlander soit se sentir très flatté, car ses concurrentes tentent de l’imiter depuis des décennies, sans jamais réussir à reproduire la recette qui fait son succès.
Le dernier à tenter sa chance, c’est le Kia Sorento, repensé pour l’année 2021.
Le représentant de Kia a fait un important bond en avant, mais il lui manque toujours quelques outils pour vraiment pouvoir rivaliser avec celui de Toyota. Nous sommes vraiment en présence du maître et de son élève.
Voyons ce qui manque au Sorento, ou plutôt ce que le Highlander propose de mieux.
Le remorquage
Kia a décidé de remanier son alignement cette année et le Sorento a perdu des plumes en matière de capacité de remorquage. La norme dans le segment, le seuil de la respectabilité, c’est 5000 livres. Le modèle Kia est désormais limité à 3500. On compte sur un autre produit pour ceux qui en veulent plus. Avec le Highlander, Toyota ne vous force pas à chercher un autre véhicule plus gros ou plus cher. Elle vous propose ce que vous voulez, soit un modèle plus économique offrant une capacité de 3500 livres, ou encore la version à moteur V6 capable de tracter 5000 livres.
Du choix, encore du choix.
La version hybride
Cette version plus économique à l’usage, c’est la variante hybride. Équipée d’un moteur 4-cylindres de 2,5 litres et de moteurs électriques qui sont là pour l’appuyer, elle propose une puissance de 243 chevaux, mais surtout une consommation moyenne de 6,7 litres aux 100 kilomètres. Et la configuration électrique garantit la traction intégrale, évidemment.
Kia doit nous présenter une version hybride de son Sorento, mais nous sommes toujours en attente. Et l’on doute fort qu’elle soit aussi efficace à la pompe.
Le confort
Kia a amélioré le châssis de son nouveau Sorento et celui-ci propose une conduite encore plus équilibrée. Cependant, la fermeté est un peu trop au rendez-vous avec ce modèle. Dans la catégorie des VUS de taille intermédiaire, il faut savoir offrir cette fermeté, mais doublée d’une douceur de roulement exemplaire. Là où on voit que le Sorento a encore du travail à faire, on comprend en prenant le volant du Highlander que la formule est comprise depuis longtemps.
Et si on voulait ajouter un clou dans le cercueil du Sorento, on pourrait aborder le thème de la fiabilité à l’équation. Disons simplement qu’on ne trouve pas mieux que chez Toyota.