En tant que conducteur, on a tendance à se méfier tout naturellement de l’hiver. Cependant, l’automne peut aussi nous réserver de mauvaises surprises. Voici cinq choses à surveiller entre la fin septembre et la fin de décembre.
1 — La température
Le mercure fluctue beaucoup l’automne. On peut profiter d’une journée à 20 degrés et voir le point de congélation être atteint quelques heures plus tard. Si votre véhicule est toujours équipé de ses pneus d’été, leur adhérence sera fortement réduite sur pavé froid. En revanche, si vous avez déjà installé vos pneus d’hiver, sachez que vos distances de freinage seront plus importantes par une journée chaude.
2 — La pluie
La pluie est aussi à surveiller, car souvent, les quantités que la nature nous envoie certaines journées sont très importantes. Or, lorsque cela se produit, des accumulations sont inévitables sur la chaussée. Soyez aux aguets, car la mauvaise flaque rencontrée au mauvais moment peut vous envoyer dans le décor, ou pire, sur la voie de véhicules venant en sens inverse.
3 — Le brouillard
Le matin et en fin de soirée, le brouillard fait souvent son apparition l’automne. Ce qu’il faut toujours avoir en tête avec ce dernier, c’est qu’il peut s’avérer très dangereux, car il n’est pas uniforme. On peut circuler sur une route recouverte d’une faible nappe de brouillard pour ensuite amorcer un virage qui va nous laisser dans le noir total en raison d’un brouillard opaque. La prudence est tout ici.
4 — L’ensoleillement
La quantité de lumière disponible réduit grandement l’automne et on se retrouve plus souvent sur la route à des moments où le soleil se trouve bas dans le ciel et se montre très aveuglant. Tellement que des accidents surviennent en raison de ce phénomène. Portez attention à la position du soleil avant de prendre la route. En fin de journée, une petite pause de 10 ou 15 minutes peut faire toute la différence pour vous offrir une meilleure visibilité.
5 — Les animaux
Puisque vous allez conduire plus souvent à la noirceur l’automne, redoublez de prudence dans les zones propices à la circulation d’animaux comme des chevreuils, des renards ou des orignaux. Ces derniers sont plus actifs à ce temps de l’année et peuvent représenter un réel danger pour les automobilistes.